Histoire de Pinky Chan.

Des pas dans le couloir...rapides et lourds à la fois...ca me réveille. J'ai peur. Qu'est ce qui se passe? Même si j'avais besoin de ma mère, je ne pouvaiss pas l'appeler, chez moi c'était considéré comme une marque de faiblesse. Tout à coup, ma mère, une raw à la silhoutte si fine et à la peau grisée par les entrailles de la terre, fit irruption dans ma chambre:
"Debout"
En entendant son ton bourru, je me pressai de lui obéïr. Pas la peine de me dire de la suivre, cela allait de soi. Pendant le trajet elle ne dit rien mais j'apercevais de temps à autre son regard se poser sur moi. Ce regard d'habitude si dur, sans pitié, sans aucune émotion, éteint...ce regard aujourd'hui était empli d'inquiétude et de...tristesse? Est ce possible? Non, j'ai du me tromper. Mais où allait-on? et pourquoi au milieu de la nuit? J'avais à peine dix année humaine. Soudain, ma mère me tendit un parchemin, toujours sans mot dire et s'en alla. Mais où va-t-elle???Pour la première fois de ma courte vie, je hurlai de tout mon âme:
"MAMANNNNNNNNN!!!!!!"
En la voyant vaciller à mon appel, je décidai de la rejoindre mais je fus arrêter brutalement par une autre draw, très belle mais, j'allais le découvrir au fil du tps, au coeur dur comme de la pierre.
"Petite! Viens avec moi, ceci n'est plus ta maison désormais. Tu verras, ta nouvelle famille s'occupera bien de toi!"
Elle se mit à rire alors, et je n'eus jamais aussi peur que ce soir là en l'entendant rire...

[des mois ou décennies plus tôt...]

"Faites bien attention à la surface! La lumière peut vous aveugler d'un premier abord, alors attendez quelques instants avant de foncer tête baissée à l'assaut de nos ennemis. COMPRIS???? Surtout vous, les jeunes recrues...chasser l'elfe sylavain et autre elfe blanc est plus dangereux qu'il n'y parait car ses chiens savent se battre!"

Le capitaine de l'expédition continua son discours et bien entendu plus personne ne l'écoutait vraiment. Chacun avait hâte d'aller tuer les elfes vivant en pleine lumière, leurs frères ennemis dont la bonté écoeurait tout la communauté Drow. Pour les jeunes elfes, c'était leur première sortie à l'air libre et c'était ainsi l'occasion de prouver à leur famille qu'ils avaient de la valeur et ainsi intégrer l'armée. Soudain, on entendit "Allons-y". La dizaine de guerriers présents bougea à l'unisson et passèrent l'entrée de la grotte les menant à la surface. Le soleil commençait à se coucher et comme prévu ils restèrent sans bouger pendant plusieurs minutes. Ensuite, ils se séparèrent en deux groupes pour encercler le campement de Sylvains. Ils surveillèrent alors leurs frères ennemis: ils dansaient, chantaient, étaient si heureux e vivre que la haine se fit violence dans le coeur des elfes noirs. Ils avaient soif de sang, d'action, de morts, de tristesse...Pourtant, un des jeunes elfes ne se comportait pas come les autres : en fait, ce spectacle avait l'air de le fasciner...Enfin, l'heure du comabt arriva: les deux groupes se jettèrent au même moment sur les pauvres elfes surpris et apeurés. Ce fut un vrai carnage et les yeux des Drows se remplirent de satisfaction devant cette tuerie inutile. Notre jeune elfe, lui, n'eut pas vraiment de chance car il tomba sur l'un des seuls hommes du campement et c'était un excellent guerrier. Devant le massacre de sa famille et de ses amis, il puisa ses forces dans la colère qu'il ressentait alors et s'acharna sur ce jeune elfe qui le trouvait captivant. Celui-ci savait bien se battre mais malgré sa vitesse, il n'arrivait pas à la cheville de son adversaire. Deux de se camarades vinrent à son secours et très vite à trois ctre un, le Sylvain était dépassé. L'un des Drow le blessa gravement et dit :"regardons le mourir,c'est tellement beau un Sylvain mort!" Et tout le monde rit sauf notre jeune Draw.
"Qu'est ce que je ressens bon sang??? De la pitié??IMPOSSIBLE!!!"
Soudain, sans que personne ne s'y attende, l'ennemi se releva et pris notre jeune Drow en otage; il courut aussi vite que possible, malgré son fardeau qui se débattait commen un diable et ses blessures profondes. Il échappa de justesse à plusieurs flèches mais une vint se planter dans le bas de son dos...Il eut le temps d'arriver dans un endroit inconnu de tous et il souffla quand il entendi ses pourchasseurs continuer dans une mauvaise direction.
Notre guerrier arracha brutalement le masque de son otage pour se servir du tissu pour nettoyer ses plaies. Ce qu'il vit alors le laissa sans voix : notre jeune recrue était en fait une jeune femme; bien plus k'une simple jeune femme, c'était la première fille de la plus puissante famille Drow du clan, pour le moment, les Dalael. Laele regarda l'homme avec le plus grand mépris mais était irresitiblement attirée par lui. Sa peau laiteuse, ses cheveux d'un blanc argenté en désordre; ses yeux d'un bleu profond, ses lèvres entrouvertes qui ne demandaient qu'à ê embrassées...Mais à quoi pensait elle? C'était son adversaire et elle était litéralement sous le charme...Cyrion, lui, était si surpris par cette découverte qu'il en oublia tout: il ne voyait que cette jeune femme si différente des autres et donc, si attirante...La fierté qui émanait d'elle le fit rire et la douleur de ses blessures se réveilla. Il grogna et commenca à se déshabiller pour laver et panser ses blessures. Laele eut d'abord un mouvement de recul, mais quelque chose la poussait à l'aider. Elle s'avança et il brandit alors sa lame devant lui:

"Bouge pas ou je te transperce"

Laele comprenait ce qu'il disait, elle avait appris cette langue avec un prisonnier qu'elle voyait en cachette. Mais ca faisait longtemps k'il avait été offert en sacrifice...

"Ne t'inquiète pas, je vais t'aider à te soigner.
_Et pourquoi je te croirais?Comment savoir que tu ne vas pas m'empoisonner ou profiter d'un moment ou je dors pour m'achever?
_Si j'avais voulu te tuer je l'aurais fais il y a longtemps."

En entendant cela il rit mais s'effondra à cause de la douleur. Laele se précipita vers lui, nettoya et banda ses plaies. Par chance, il y avait tout ce dont elle avait besoin dans cette cachette "hummm, un abri bien équipé ma foi!!!"
Elle le laissa ici et s'en alla. Elle avait entendu bien des heures auparavant ses pairs qui revenaient bredouille et qui pestaient contre le perte de l'un des leurs mais surtout d'avoir été incapable de retrouver cet insolent d'elfe Sylvain...Elle sortir de son trou, enregistra l'empalcement et se pressa pour rentrer. Lorsqu'elle arriva, elle se fit sermonner et reçut dix coups de fouets car elle était partie sans le dire et était revenue tout sale. Mais elle s'en fichait; quand elle repensa à LUI, son coeur bondit dans sa poitrine et elle sourit. Ce soir là elle s'endormit des souvenirs et des rêves interdits pleins la tête...

Ca faisait des années que ma mère n’était plus de ce monde. La nuit où elle m’abandonna à ma « nouvelle famille », elle a été assassinée. Mais pour moi c’était plus un suicide qu’un meurtre car elle savait qu’elle allait mourir et elle ne fit rien pour empêcher ca. Dans ma nouvelle famille, je n’étais ni plus ni moins qu’une esclave. On riait de moi, de ma façon de parler, de mes origines si obscures et surtout on riait de mon nom…un nom Sylvain : Galagriel. Je n’ai jamais compris pourquoi ma mère m’a appelé comme ça…elle n’a jamais pensé aux railleries que j’allais devoir subir ?
Ma mère m’avait donné à la pire famille du clan, les T’Sarran. Ils n’étaient pas seulement cruels mais aussi très riche et très puissante. Mes « sœurs » m’utilisaient comme bonne et bouc émissaire. Dès que ça n’allait pas, elle me battait…pendant des années je ne me suis pas rebellée…j’attendais tout simplement l’heure de ma vengeance.
Je regardais mes chères sœurs s’entraîner et je souhaitais vivement ê à leurs places. Un jour, n’y tenant plus, j’ai demandé à leur entraîneur de m’apprendre. Il me ris au nez mais quand il me vis si sérieuse, il consentis à me donner une chance. Le soir, après mes corvées, je m’entraînais. C’était dur, il était si fort et sans pitié aucune. Fort heureusement, j’étais une bonne élève et j’apprenais vite. Au bout de quelques mois je devins plus forte que mes satanées sorcières de sœurs et mon coach en était fier.
Le jour de ma vengeance sonna enfin. Ma sœur aînée me chercha des noises, comme à son habitude mais cette fois ci, je répondis à son attaque. Elle s’étonna de mon audace et essaya de me fouetter: je l’évitai et dit : « Ton règne est fini ma jolie. Je ne me laisserai plus faire. Je ne suis plus une esclave dans cette maison, C’EST COMPRIS ??? » Les deux dernières phrases étaient pour tout le monde dans cette maison…Ma sœur me planta là et alla chercher ma mère. Espèce de LACHE criai-je en mon for intérieur…Même pas capable de m’affronter comme une vraie Drow le ferai…
Mère arriva d’un pas délibérément tranquille…
« Tiens, tu te réveilles toi ? Ma chère Galadriel ! Que se passe-t-il donc ? Tu veux mourir ? »
Entendre mon nom prononcé d’un ton si méprisant par cette femme me fit frémir…Tous les jours durant des années je me demandais ce qui animait la haine de Zesstra envers moi…Aujourd’hui, je m’en fichais, tout ce que je voulais c’était de respect…et si il le fallais pas la force !!
Haedra et Sabrae me fusillaient du regard mais, bizarrement se taisaient lorsque leur mère était là. Zesstra me dit alors :
« Que veux-tu CHIENNE ??
_Du respect » répondis-je aussitôt.
En entendant ce mot, mes deux sœurs se mirent à rire mais Mère elle, n’esquissa pas le moindre sourire.
« Le respect ça se mérite et dans cette maison ça s’obtient pas la force ! Mais je sais pertinemment que tu n’es pas de taille. Bats toi contre moi, tue moi et tu auras gagné le respect que tu cherches et demandes autant… »
J’acceptai ce duel insensé. Tout le monde se réunit alors dans la grande cours pour regarder notre combat.
Beaucoup de murmures autour de moi…un brouhaha incessant ou j’entendais des bribes telles « folle…massacre…enfin, du sang… » Mère était réputée pour sa maîtrise des armes et ses combats qu’elle menait sans pitié. Mais malheureusement pour elle, elle ne savait absolument pas ce qui l’attendait !